Salut,
- Citation :
- Concentration et relâchement sont les clés de la réussite
C'est exactement ce que disait mon vieux maître de méditation Tchan avant d'aller au toilettes : lui aussi était en recherche de pet intérieur.
Bon, ok, je sors !
Non, plus sérieusement, hier pendant ma session de longline, j'ai repensé à ta phrase Thierry, j'ai l'impression qu'on peut décliner cette idée de "tension + relâchement" à deux niveau, en longline :
1°) Au niveau physique :Il faut être
tonique pour rester en équilibre et contrebalancer les mouvements de la slack, donc ça induit une certaine
tension musculaire. Du coup il faut penser à
se détendre de temps en temps, par partie. Par exemple je détends l'épaule droite tout en m'équilibrant avec le bras gauche, et quelques instants plus tard, je relâche toute tension dans la partie gauche du corps en ne m'équilibrant qu'avec le bras droit, etc.
ça permet de reposer les muscles alternativement, et ça évite la crispation musculaire / tétanie / épuisement musculaire en fin de ligne.
2°) Au niveau mental :Il faut rester concentré autant que possible, ok, mais force est de constater que ça ne dure jamais trop longtemps. Au bout d'un moment, les pensées finissent par dériver (comme ce que tu décris Bugs Bunny), et parfois ça nous fait tomber.
Sachant que ce flot de pensées finit tôt ou tard par revenir, et que d'une certaine façon, plus on bloque les pensées, plus elles reviennent avec force et emportent notre attention, j'utilise parfois une petite astuce :
Ok donc je commence par slacker en étant concentré ; classique. Au bout d'un moment, je me souviens que cette concentration ne va pas durer éternellement. Surtout si je me concentre de plus en plus, et que d'une certaine manière, je me "crispe" intérieurement. Ok mais pour l'instant, ma concentration est encore bonne, mon esprit n'a pas encore dérivé. Alors je décide de relâcher un peu ma concentration ; pas totalement, mais un peu. Par exemple je change la mise au point de mon regard, ou je regarde ailleurs, ou je produis quelques phrases dans ma tête, ou je pense volontairement à un truc précis (une autre personne en train de slacker à côté, etc.) Je fais ça sur un temps assez court, quelques secondes, je dirais.
ça permet de relâcher un peu la concentration, mais globalement les pensées restent quand même sous contrôle... donc pour faire un parallèle avec mon point 1°), ça évite en quelque sorte la "crispation/tétanie" de l'esprit, la torpeur et la dispersion.
Je retrouve ainsi une certaine fraîcheur d'esprit, je peux me re-concentrer à nouveau à 100% sur ma marche, et c'est reparti pour quelques minutes de concentration totale. Et ainsi de suite.
Le truc, c'est de faire ce
léger relâchement
avant que la concentration ne commence à décliner d'elle-même.
D'une certaine façon, ça revient à sacrifier un peu de concentration pour paradoxalement avoir ensuite davantage de concentration... Hey Thierry, c'est un peu comme si la concentration faisait un
sutemi à aux pensées parasites !